Comité de pilotage ligne nouvelle Provence-Côte-d’Azur
Mardi 12 avril 2016 – Préfecture de Région
Christian ESTROSI
Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Monsieur le Préfet,
Mesdames et Messieurs,
C’est la première fois que je m’exprime au sujet de la ligne nouvelle ferroviaire Provence-Côte-d’Azur et je suis heureux que ce soit pour relancer ce projet majeur pour notre territoire !
Aujourd’hui nous sommes à la croisée des chemins.
Sur ce projet structurant nous verrons bien qui sont les conservateurs et qui sont les bâtisseurs qui
ont toujours, j’ose le mot, un train d’avance !
Depuis le début je soutiens ce projet et lorsque certains rêvaient de l’enterrer je me suis battu pour
qu’il se concrétise.
Nous sommes la seule région de France à ne disposer que d’une seule voie ferroviaire entre ses 2
grandes Métropoles.
Ce projet, il est au cœur des compétences de la Région. Il permettra de créer des emplois, de
dynamiser notre économie, de rendre notre territoire plus attractif et d’améliorer notre offre de
transports.
Et la Région que je préside aujourd’hui prendra toute sa part et s’investira pleinement dans la
concrétisation de cette ligne ferroviaire.
C’est la raison pour laquelle, dès le lendemain de mon élection en tant que Président de la Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur, j’ai pris des mesures fortes pour améliorer les transports, axe fort de
mon mandat.
J’ai rencontré le Premier ministre, Manuel Valls, le 21 décembre dernier pour acter avec lui le principe
d’une renégociation du Contrat de Plan Etat-Région.
Je souhaite que l’Etat renforce son implication dans le projet, tant au niveau des financements que
de la gouvernance.
Et je ne doute pas, Monsieur le préfet, que vous saurez convaincre le Premier ministre du caractère
stratégique de la Ligne Nouvelle Ferroviaire.
Notre région détient tous les records en matière de transports mais ce ne sont pas les plus glorieux.
Record de France des trains annulés (20%), des trains en retard (10%) et du nombre de fraudeurs !
Je ne veux plus de cette réalité qui empoisonne la vie quotidienne des 5 millions de Provençaux,
d’Alpins et d’Azuréens.
Depuis que nous sommes aux responsabilités, nous avons donc bâti un plan d’action pour en finir avec
cette situation et concrétiser de nombreux engagements.
Le 29 janvier dernier, je signais avec le Président de la SNCF, Monsieur Guillaume Pepy, un avenant au
contrat de la société qui me permettra de soumettre à l’Assemblée régionale la construction d’un
centre de maintenance à l’Est de la région en juin prochain.
Grâce à ce projet, lorsqu’un essuie-glace se casse à Menton, le TER ne sera plus contraint de rouler
à vide jusqu’à Marseille !
Nous allons également moderniser ce réseau ferroviaire qui date de Napoléon III.
Je vous annonce donc que sur ce projet aussi la Région est de retour !
Lors de mon déplacement à Bruxelles j’ai soutenu auprès de la Commission européenne un dossier
pour obtenir des fonds européens à hauteur de 5,6 millions d’euros, sur le programme RTE-t.
Il faudrait néanmoins, Monsieur le Préfet que l’Etat soutienne cette initiative. Car in fine, ce sont autant
de moyens que les Collectivités n’auront pas à mettre pour financer la construction de cette
infrastructure.
Par ailleurs, comme je l’avais demandé le 21 mai dernier à l’occasion du dernier Comité de pilotage,
l’Etat, la SNCF et la Région doivent contribuer largement aux 24 millions d’euros supplémentaires
nécessaires pour les études et les premières acquisitions.
A ce jour, 12 millions d’euros seront pris en charge par l’Etat et la SNCF.
Les 12 millions d’euros restant doivent ainsi être financés par les 8 collectivités territoriales.
Toutefois, conformément à mon engagement de campagne d’être une Région aux côtés des
collectivités, je vous annonce que nous prendrons en charge 3,5 millions d’euros en plus des 1,5
nous incombant au titre de la répartition.
La Région financera 5 millions sur les 12 restant.
Cet effort supplémentaire de 230% de la part de la Région sera acté lors de la révision du Contrat de
Plan Etat-Région.
Je veux ainsi démontrer à ceux qui en doutaient encore que nous concrétisons notre soutien fort à
la Ligne Nouvelle Ferroviaire Provence-Côte-d’Azur.
Grâce à notre action, nous allégeons les charges des collectivités de près de 10 millions d’euros !
Enfin, je demande la mise en place d’une mission de financement et de contrôle des coûts pour
explorer toutes les autres pistes de financement.
Je pense notamment aux fonds FEDER ou encore aux investissements sur notre territoire que l’Etat
s’est engagé à réaliser après la vente de ses parts dans les Aéroports de la Côte-d’Azur.
Vous le savez, je suis opposé à cette privatisation, toutefois, j’ai obtenu d’Emmanuel Macron qu’une
partie des 900 millions d’euros que l’Etat touchera en vendant notre patrimoine soit investie sur
notre terre et plus particulièrement sur ce projet.
Ce projet, il verra le jour car je m’y engage totalement. Pendant trop longtemps, les habitants de Provence-Alpes-Côte-d’Azur ont été les victimes collatérales,
d’élus qui n’étaient guidés que par des intérêts particuliers.
Aujourd’hui, seul l’intérêt général guide mon action et personne ne sera laissé sur le bord du chemin
!
Aux priorités à horizon 2030 figurent le tronçon Marseille-Aubagne et Cannes et Nice. J’entends les
faire respecter.
Mais je veux aller plus loin.
Je souhaite que soit rajouté à ces priorité l’amélioration des trains quotidien dans le Var en
améliorant la qualité des TER.
Voici Monsieur le préfet, Mesdames et Messieurs, les messages que je voulais vous faire passer ce
matin.
Bonsoir
Alors pourquoi cette déclaration de privatisation des TER ? Il faut obtenir de la SNCF qu’elle embauche des agents de conduite. Cette semaine le guichet de la gare de CARNOULES a été fermé hier mercredi motif: manque de personnel alors que le chômage augmente !! La LGV c’est bien mais pas en 2030 mais il faut rouvrir des lignes TER dans le cadre du projet LGV pour un autre tracé que celui qui nous est servi aujourd’hui. Là nous aurons une cohérence avec la complémentarité indispensable à la LGV avec un maillage T.E.R SNCF afin de proposer aux chefs d’entreprises un moyen de transport permettant à leurs personnels de pouvoir venir travailler sans subir les embouteillages routiers et de mettre Paris et Nice par la LGV dans des temps dignes du troisième millénaire . Un passage par Brignoles avec la réouverture de la ligne CARNOULES GARDANNE répondrait parfaitement aux demandes et relancerai le secteur économique du bassin d’emplois de Brignoles et de sa Région