Objectifs

L’association DEPART :

Demande la réalisation d’une seconde infrastructure ferroviaire de Marseille à Nice pour :

  • Désaturer la ligne existante
  • Développer un véritable RER au sein des différentes agglomérations
  • Assurer la desserte jusqu’à Nice (et pas seulement Marseille) d’un nombre suffisant de TGV, compte tenu du rôle majeur joué par le tourisme dans la Région, mais aussi l’importance des déplacements des habitants
  • Désenclaver l’est de la Région PACA avec un gain de temps entre Marseille et Nice
  • Permettre un report modal de l’avion et la route vers le train, afin de diminuer la congestion et la pollution chronique

Ce projet est un grand projet nécessaire au développement des trains du quotidien

Compte tenu de l’ampleur du projet, une réalisation par phase est possible, mais le phasage doit tenir compte de l’enclavement ferroviaire des Alpes Maritimes :

  • 2 voies nouvelles de Marseille jusqu’à la vallée de l’Huveaune avec une gare souterraine sous la gare St Charles, puis une 4è voie dans cette vallée. Nous préconisons un raccordement de la Ligne Nouvelle au sud d’Aubagne pour accompagner la modernisation de la ligne classique au-delà
  • 1 à 2 voies nouvelles sur la ligne existante autour de la Métropole de Toulon (entre Ollioules et la Pauline)
  • la Ligne Nouvelle entre l’Est Var et les gares Nouvelle de Sophia Antipolis et Nice Aéroport, avec possibilité d’un passage par une nouvelle gare de Cannes la Bocca : l’option la plus consensuelle et fonctionnelle devra être rapidement choisie. La section entre l’Est Var et l’ouest des Alpes Maritimes est décisive pour le désenclavement en permettant un gain de temps de 40 minutes pour un surcroit d’investissement modeste (au regard de tout autre projet de ligne TGV) : elle doit intégrer la 1ère Priorité

L’instruction d’une Déclaration d’Utilité Publique sur cette 1ere phase le plus rapidement possible pour permettre une mise en service avant 2030

S’agissant des lignes TGV existantes financées par la SNCF à la demande de l’Etat

  • la SNCF serait incapable de faire rouler tous les trains nécessaires sur les lignes classiques même modernisées
  • Annoncer que 70% des lignes TGV seraient déficitaires pour SNCF Mobilités, ne tient pas compte des péages acquittés à SNCF Réseau sur les Lignes Nouvelles, qui couvrent bien au-delà de leur cout d’entretien (jusqu’à +1 Milliard€/an au bénéfice du reste du réseau ou du remboursement de la dette)
  • Le TGV reste attractif quand il fait gagner du temps, comme cela a été constaté à l’été 2017, par rapport à l’été 2016 avec l’ouverture des LGV vers Bordeaux et Rennes : +80% de voyageurs sur Bordeaux, +30% sur les villes intermédiaires et au-delà (Pays Basque), +30% à l’échelle de toute la façade Atlantique concernée par ce projet, supérieure aux prévisions de la SNCF
  • Nous attirons l’attention sur les très fortes perspectives de trafics prévus en Région PACA si une nouvelle infrastructure était construite (supérieure aux dernières LGV construite, et à tous les autres projets envisagés)